Sébastien SAUVAGE           

Compositeur - Percussionniste

Sébastien Sauvage poursuit ses études musicales entre Le Havre (sa ville d’origine), Paris (cours d’écriture avec F. Levechin) et le conservatoire Royal de Mons (Belgique), en percussion.

Il aime s’investir dans les projets sortant des sentiers battus.

En 92 il crée son premier spectacle pour jeune public, autour des instruments de percussions, l’histoire de « barammir » anagramme de marimba et clin d’œil à Tolkien. Ce spectacle a tournée dans le nord et en Normandie jusqu’en 97.

En 2000, dans le cadre d’un stage pluridisciplinaire pour « planète vacances» à Rouen, il est amené à monté un spectacle mêlant musique, danse et théâtre. Cette expérience marque le début d’une exploration des dynamiques et des richesses combinées entre danses et musiques, exploration qui aboutira à des spectacles montés avec Winship Boyd , danseuse chorégraphe d’origine américaine (2008 et 2009).

La palette sonore de Sébastien est le fruit de sa curiosité et de ses rencontres. Des compositions électroniques pour, notamment, l’exposition « temps de corps » de la plasticienne Catherine Roquigny, et, dernièrement, plusieurs créations pour un festival de musiques alpines alliant les percussions et cloches de vaches, en passant par la création de jingle pour le festival Rock’n Poche (bidons et percussions industrielles). C’est dans la pièce de théâtre « Dans leur travail » (Cie des gens d’ici) d’après l’œuvre de J.Berger, qu’il mêle toutes ses influences. Des parties électroniques, rock ou contemporaines, s’enchainent au fil des tableaux.

La rencontre musicale avec F. Zappa sera marquante. Il arrange pour orchestre, plusieurs de ses pièces, qui furent jouées en 2007 à Lyon.

Dans un tout autre registre, il fait ensuite la rencontre de Gilles Place, photographe, et compose la bande son du diaporama « visages et lumières d’Iran », lui permettant ainsi d’explorer d’autres voies, entre Occident et Orient.

C’est aussi de cette rencontre que naitra le présent projet.

le goût du metissage lui permis de rencontrer Sharada Srinivasan, professeur d’arts et civilisation au NIAS de Bangalore et danseuse Bharata Natyam. Une collaboration artistique débute alors, autour de shiva nataraja et des Hampi Pillars. Les différents échanges et spectacles déboucheront sur un voyage en inde à la recherche des « pierres chantantes ».

Parallèlement à cela, il développe le « Gyorg Projekt ». Concept musical et visuel sur les musiques de G. Ligeti, basé essentiellement sur l’orchestration et la spatialisation.

Le public entouré des musiciens est placé autour d’une structure sur laquelle sont projetées des images.

De la Normandie à la montagne, de Ligeti à Frank Zappa, de la percussion à la percussion, ce casse cou de la musique multiplie les expériences ; C’est dans la diversité qu’il puise son énergie et sa créativité.